Quand on vous parle de miel, vous pensez immédiatement aux abeilles (et vous avez bien raison) et aux fleurs qu’elles butinent avec appétit pour vous proposer de délicieux nectars de miels. Mais nos ouvrières jaunes et noires, très gourmandes, ne manquent pas d’imagination pour se nourrir lorsque les fleurs mellifères se font rares dans certaines régions. En effet, il existe un parfait substitut aux nectars des fleurs dont les abeilles raffolent: le miellat.

Mais alors qu’est-ce que le miellat ?
Il s’agit d’un liquide visqueux et très sucré, secrété par certains insectes piqueurs-suceurs (en particulier pucerons, cochenilles, psylles ou encore aleurodes) et qui recouvre les feuilles et les troncs de certains arbres aux fleurs non mellifères comme les pins, sapins, chênes, frênes, bouleaux …

Comment est-il créé ?
Les insectes concernés se gorgent de sève pour se nourrir. Très friands, ils sont capables d’avaler une quantité égale à leur propre poids! Évidemment, dans ces conditions, ils n’assimilent qu’une infime partie de la sève en guise de nourriture et rejettent le reste. Leur anatomie surprenante leur permet de contracter leurs intestins pour que la sève non assimilée ne fasse que traverser leur corps sans être complètement contrainte aux différentes étapes de digestion. C’est la sève expulsée qui porte le nom de miellat.

Comment ça fonctionne ensuite ?
Affamées, les abeilles vont alors butiner ce liquide rare déposé sur les feuilles, les branches et le tronc de l’arbre. Fières de leur butin, elles s’empressent de revenir à la ruche pour commencer leur minutieux travail de cuisinière. En résulte, la création de miel de miellat ; un miel rare et prisé de tous.

Pourquoi la fabrication de miel de miellat nécessite la présence d’un intermédiaire ?
Tout d’abord, la trompe des abeilles est inadaptée pour s’enfoncer dans les tissus végétaux pour en récolter la sève. De plus, bien que le surplus de sève soit presqu’immédiatement rejeté par les insectes, il subit tout de même une modification biochimique pour donner le fameux miellat.

Outre la matière première récoltée par l’abeille, comment se différencient un miel de miellat d’un miel de fleurs ?
Premièrement, un miel de miellat aura toujours une robe plus sombre qu’un miel de nectar et de manière générale, un arôme plus prononcé. De plus, les miellats contiennent moins de sucres mais sont plus riches en acides aminés et minéraux. Ainsi, leurs propriétés bienfaisantes sont multiples.

Chez Hédène, nous disposons de deux miels de miellat, les plus appréciés: le miel de sapin et le miel de chêne. Si vous êtes amateurs de miel doux, optez pour notre miel de sapin à la saveur délicate et boisée qui s’accompagne de notes de mûres et de sirop d’érable. Par contre, si vous préférez les miels de caractère, laissez-vous séduire par notre miel de chêne au goût intense et ses subtiles notes de réglisse. Comme toujours, nos miels, origine France, sont certifiés 100% naturels et ne subissent aucune transformation (non chauffés et non pasteurisés) pour vous garantir une typicité aromatique et une authenticité gustative.

Pour la petite histoire, les abeilles ne sont pas les seules à raffoler du miellat. En effet, nos amies les fourmis sont elles aussi de grandes consommatrices de ce liquide sucré et vont même jusqu’à élever des pucerons pour en récupérer ensuite le miellat.